Religion. 


En poste à l’Ambassade de France au Saint Siège ou bien encore au Consulat de Jérusalem, les diplomates sont parfois dans l’obligation d’assister à des cérémonies religieuses. Mais «il va de soi que cela n’implique pas l’adhésion personnelle de l’agent, dont la liberté de pensée reste entière», juge bon de préciser le Guide.

La liberté de religion, la neutralité du service et le principe de laïcité sont indissociables des valeurs républicaines qui s’appliquent à la fonction publique, donc aux diplomates. Concrètement, cela signifie, est-il expliqué, qu’il faut accorder des facilités aux diplomates qui ne sont pas chrétiens mais qui appartiennent à une autre religion (judaïsme, islam, etc) afin qu’ils puissent célébrer leurs propres fêtes religieuses.

En revanche, «la plus grande prudence s’impose à l’égard des associations confessionnelles de la part des postes diplomatiques à l’étranger». Pas question par exemple de mettre des salles à disposition d’associations religieuses dans l’enceinte diplomatique, «sauf circonstances locales très particulières, de nature historique par exemple».

Revenir au sommaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici