Cadeaux. 

Ne sont admis «que les cadeaux correspondant aux pratiques usuelles […] et d’une valeur modérée». Sont proscrits: les cadeaux «sous forme d’argent», de même que sous forme de voyages d’agrément, de prestations de service ou de travaux à titre gratuit.

L’agent veillera également à éviter que ses proches fassent l’objet d’«embauches de complaisance». Il se méfiera des cadeaux provenant de certains usagers du service public.

Si un diplomate n’a absolument pas pu refuser un «cadeau excessif», il lui faudra le «remettre à l’administration en l’inscrivant à l’inventaire du poste». A partir de quelle valeur doit-on considérer qu’un cadeau est excessif? Les Français n’en disent rien.

Les Américains, eux, sont bien plus précis: il faut qu’il soit d’une valeur supérieure à 335 euros. Outre-Atlantique, on est à la fois plus flexible et plus procédurier: il n’est pas impossible à un haut fonctionnaire de garder ces cadeaux pour autant qu’il ait reçu «l’aval du Congrès» et qu’il l’ait soumis à «l’avis du gouvernement».

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